Cette page d’agenda est consacrée au dessin d’un paon perché sur une branche. Le point de vue plonge sur le dos de l'oiseau, sa longue queue n'étant pas dressée en éventail, mais repliée. L’animal regarde vers la droite, son bec est de profil. Sur sa tête, il porte la typique aigrette en couronne. Des traits superposés et épais dessinent le contour de son corps. La queue et l’aigrette sont, quant à elles, esquissées d’un trait plus pâle et plus léger.
Autour de l’animal, se déploient des hachures, à peine visibles. Peut-être, Louis Rivier, grâce à ces traits minimalistes, suggère-t-il la présence d’une végétation autour du paon ? Ce dessin, d’une grande immédiateté, nait probablement d’une observation directe.
En 1920, Louis Rivier exécute dans son agenda, plusieurs dessins d’éléments de la nature comme les fleurs et des animaux. Dans les années 1920, il se rend chaque été à Mathod où il peint de sujets familiaux comme les portraits de Julie, seule ou avec les enfants.