Cette page d’agenda est consacrée au croquis d’une horloge richement décorée, à quelques esquisses et à une notation de chiffres.

Comme pour le dessin de la même horloge réalisée le 20 août, Rivier inverse la feuille. Le croquis est détaillé, mais réalisé d’un trait libre et rapide. La structure soutenant le cadran de l’horloge s’inspire de la façade d’un temple avec deux petites colonnes cannelées posées sur une base rehaussée de décorations rappelant des reliefs. Au sommet des deux colonnes, d’un trait vif, Rivier esquisse un motif floral composé de tiges surmontées de corolles. On peut lire l’heure : 15h03.

Cet objet décoratif montre l’intérêt de Rivier pour le mobilier domestique. Le dessin nait vraisemblablement d’une observation directe.

Dans la partie supérieure de la page, tournée dans le bon sens, Rivier inscrit : « 47 x 38 » et « 30 x 43,8 ». S’agit-il de mesures de cadres ? Plus bas, deux esquisses d’objets difficiles à identifiables.

En 1920, Louis Rivier exécute plusieurs dessins de fleurs, d’éléments de mobilier et de montagnes dans son agenda. Il participe au Salon de la Nationale à Paris. Il passe sans doute l’été à Mathod dans la propriété que Julie vient de recevoir en héritage.