Sur quatre pages de carnet, assemblées entre elles pour créer une seule grande feuille, Louis Rivier dessine différentes variétés de fleurs. Chaque fleur est accompagnée de nombreuses annotations. Le style est réaliste, voire naturaliste et permet de reconnaître les différentes espèces. L’intérêt du dessinateur n’est pas porté sur la construction d’une composition, mais sur la représentation précise et naturaliste des fleurs. Celles-ci occupent l’espace d’une manière libre.

Une des sœurs de l’artiste, Sophie Rivier, était connue pour ses dessins botaniques. On constate chez son frère Louis, une même passion. Intérêt puissant attesté par Richard Heyd qui, dans la biographie consacrée au peintre, raconte ses échappées durant l’enfance pour se promener dans la nature, attiré par l’observation des fleurs et des paysages.

Ces études de fleurs sont probablement liées aux recherches pour le panneau des Arts de la décoration de l'Aula du Palais de Rumine.