Louis Rivier dessine un jeune musicien tenant un archet de violon dans sa main droite, de sa main gauche, il soutient le manche de l’instrument. Sa tête est penchée. On imagine la présence du violon grâce à l’archet, au manche et à la position caractéristique du musicien. L’enfant, habillé comme un ange mais sans les ailes, porte une tunique au drapé semi-transparent et flottant. Il se tient débout, sur la pointe du pied gauche. Il semble marcher en apesanteur. Son mouvement, donné par un trait rapide, se traduit dans le plissé de la tunique qui ondule autour des jambes. Sur la même page, un mot difficile à déchiffrer est inscrit. Ce dessin est vraisemblablement une esquisse pour le cycle pictural de l’Aula du Palais de Rumine.